U-3ARC (Union des Associations des Acteurs Africains du Froid et de la Climatisation), créée à Ouagadougou au Burkina Faso, le 24 septembre 2020, par 30 Associations d'acteurs du froid et de la climatisation de 29 pays, représente plus de 20 000 entreprises, employant alors près de 150 000 personnes. Depuis lors, la quasi-totalité des Etats africains y sont représentés. Véritable force de propositions, elle manque néanmoins de moyens.
L’importance du secteur du froid en Afrique, continent au climat chaud, n’est plus à démontrer. Transversal et stratégique, il peut contribuer davantage au développement socio-économique durable de l'Afrique mais aussi à relever les défis environnementaux liés au secteur du froid et de la climatisation. Madi Sakandé, Expert international ONUDI et non moins CEO de NEW COLD SYSTEM, et les membres du bureau d’U-3ARC (Union des Associations des Acteurs Africains du Froid et de la Climatisation) ne ménagent aucun effort pour réunir tous les acteurs du froid et de la climatisation sur le continent africain. Outre les réunions, assemblées générales et autres sessions de formations certifiantes ou webinars à l’endroit des techniciens et gestionnaires, cette Union panafricaine œuvre pour la concertation et s’érige en force de propositions aux gouvernants. Cela a un coût ! L’argent étant le nerf de la guerre, U-3ARC qui est hautement d’utilité publique, tout comme les associations qui la composent, nécessite des moyens financiers pour son fonctionnement, sa R&D, ses frais de participation aux fora internationaux, etc.
Le nerf de la guerre
C’est le moment d’interroger les associations membres pionnières du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun, du Cap-Vert, des Comores, du Congo, de Côte d'Ivoire, de Djibouti, du Gabon, de Gambie, de Guinée, du Kenya, du Lesotho, de Madagascar, du Mali, du Maroc, du Niger, du Nigeria, d’Ouganda, de la RD Congo, du Sénégal, du Rwanda, de Tanzanie, du Tchad, du Togo, de Tunisie, de Zambie et du Zimbabwe, et celles qui ont intégré l’union panafricaine, quant à leurs apports financiers respectifs.
Rappelons qu’U-3ARC représente, au bas mot, plus de 20 000 entreprises, employant près de 150 000 personnes ; des PME-PMI qui s’activent dans un secteur stratégique qui permettrait de réduire de façon conséquente les pertes post-récoltes, dans un continent où le combat pour la souveraineté alimentaire reste cruciale. Autant les corporations que les gouvernements gagneraient à soutenir U-3ARC en mettant la main à la poche et assurer l’avenir d’une structure qui tend la perche à tous les décideurs soucieux d’un développement inclusif qui de surcroît préserve les écosystèmes, les nouveaux réfrigérants aidant. Mais lorsqu’une association d’un pays, que je me garderais de citer, suggère de cotiser un dollar par an (01 $ US)- vous avez bien lu- on peut être loin du compte. U-3ARC compte d’abord sur ses membres et les Etats africains et ensuite sur d’éventuels sponsors pour mener à bon port ses chantiers. Dieu sait qu’ils ne manquent pas et qu’elle les accomplira en toute indépendance dans le respect des intérêts du Froid et de la Climatisation en Afrique.
Justement, dans un élan de recensement massif des acteurs africains du froid et de la climatisation, il serait utile de s’inscrire sur la plateforme : https://www.u-3arc.org/feedbac...