L’édition 2024 du Seafood 4 Africa, organisée par la FENIP (Fédération des industries de la pêche du Maroc) et tenue du 04 au 06 décembre 2024 à Dakhla, a compté la participation de l’U-3ARC, représentée par M. Saïd El Harch, son Vice- Président.
La Rédaction
Au Seafood 2024, qui vient de s’achever à Dakhla au Maroc, l’accent a été mis sur l’amélioration de la gouvernance des produits des pêches et de l’aquaculture en Afrique. A ce Forum africain de l’industrie de la pêche et de l’aquaculture qui avait au programme des plénières, des expositions... on n’a pas cessé d’avancer que le potentiel de l’Afrique dans l’économie bleue reste immense. A titre d’exemple, en 2022, le continent a produit 12,5 millions de t de produits halieutiques, mais en consomme 13 millions de tonnes par an... d’où un important déficit importé. Certes une bonne partie des prises est exportée, souvent à l’état brut, mais il n’en demeure pas moins une importante quantité en déperdition. Ces pertes sont surtout dues, selon M. Saïd El Harch, VP de l’U-3ARC, a un défaut de chaine du froid, singulièrement dans les pays africains au sud du Sahara. Cette carence dans la conservation et la transformation est à l’origine de pertes qui montent jusqu’à 70% des prises et empêche de générer de la qualité et des revenus, a-t-il ajouté.
Allant dans le même sens, le Président de la FENIP, M. Hassan Sentissi Idrissi, a soutenu que les pays africains gagneraient à opter pour le choix de la valorisation pour tirer profit de cette économie bleue.
En développent le secteur RAC, qui est loin d’être un luxe, l’Afrique peut valoriser davantage les ressources halieutiques. Gageons que le plaidoyer de l’U-3ARC fera écho dans les Exécutifs des pays qui sont encore à la traine.