Le président Madi Sakandé a profité de sa participation, à la 45ème Réunion du OEWG (Open-ended Working Group) des Parties, tenue du 03 au 07 juillet en Thaïlande à Bangkok, pour faire un plaidoyer en faveur de l’adoption de technologies écoresponsables en Afrique.
Sous l’égide de l’UNEP (United Nations Environment Programme) se sont tenues, à Bangkok en Thaïlande, la 45ème réunion du Groupe de travail à composition non limitée des Parties au Protocole de Montréal (OEWG45), l'Atelier sur le renforcement de la mise en œuvre et de l'application effectives du Protocole de Montréal (Atelier 11) ainsi que la 70ème réunion du Comité de mise en œuvre au titre de la Non -Procédure de conformité pour le Protocole de Montréal (ImpCom70). Intervenant au cours des travaux, le président de U-3ARC Madi Sakandé a fait part de son inquiétude sur ce qui se passe sur le continent africain relativement à l’exportation de technologies obsolètes. « Si nous parlons d’un monde unique, d’un seul et même volume, nous ne comprenons pas le fait que l’Afrique soit le dépotoir de technologies dépassées, nuisibles pour l’homme et l’environnement », a-t-il soutenu.
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Construire un monde éco-soutenable
Il n’a pas manqué de rappeler que l’association panafricaine, dont il a les rennes, qui couvre les 54 pays africains et regroupe les techniciens dans le domaine du froid et de la climatisation, subit, d’une part, les conséquences de produits énergivores. Energivores, dans la mesure où, l’énergie, qu’ils consomment, est issue de sources d’énergie fossile. Ils polluent indirectement, compte tenu du fait que le rapport du TEAP (Technology & Economic Assessment Panel) confirme qu’une part de 70% de cette énergie provient du fossile. D’autre part, l’Afrique est impactée négativement vu que les populations ne trouvent pas assez d’énergie pour la conservation de leurs productions de denrées alimentaires, alors que les pertes post-récoltes représentent 70% des productions totales.
Dans un vibrant plaidoyer, Madi Sakandé a demandé aux parties prenantes d’éviter de considérer l’Afrique comme un dépotoir. Le monde, véritable village planétaire, ne peut faire la sourde oreille, sachant que des gains, apparents d’une partie exportatrice, peuvent se muer rapidement en conséquence néfaste provenant de zones polluées, a-t-il ajouté, en substance. Enfin, le président U-3ARC a lancé un appel à tous pour s’engager dans le leg d’un monde meilleur aux générations futures. De son avis, la prise de conscience de la question liée l’environnement ne doit pas être seulement prise sous el prisme de rapport entre pays riches et pays démunis, mais c’est une question empreinte de valeurs morales pour construire un monde éco-soutenable.