L’Association des professionnels du froid et de la climatisation du Cameroun (APFCC) a participé activement au Premier Festival International du Manioc, « All Kassava », qui se tient du 11 au 16 novembre 2024 à Douala. Des solutions de conservation de la denrée ont été présentées.
La Rédaction
Le Cameroun bénéficie de fortes précipitations et dispose d’un sol riche approprié pour la culture du manioc. Ce tubercule est une denrée, qui y très prisée et qui traverse les générations. Les récoltes peuvent être abondantes. Faute de conservation, les pertes sont souvent importantes et la valorisation moindre.
Le Cameroun compte sur l’APFCC pour des solutions de conservation, apprend-on. L’occasion a été trouvée pendant le 1er Festival international du Manioc, en cours actuellement du 11 au 16 novembre 2024 à Douala, et qui est parrainé par le ministère camerounais de l’Agriculture et du développement rural. Alain Dja Nsob Ndjeudji Tchoua, président de l’APFCC et qui vient d’être élu Secrétaire général Adjoint du Bureau Exécutif de l’U-3ARC pendant l’Assemblée générale de l’union panafricaine à Tunis, a mis en exergue, le fait que le secteur RAC (Réfrigération et Air Conditionné) soit au cœur de l’économie. Justement, une série de solutions pour la conservation des récoltes de manioc a été présentée par l’APFCC aux autorités, à des opérateurs et à des journalistes pour servir de relais pour une plus large diffusion. Même si de plus amples détails sur les méthodes de conservation n’ont été précisés, la démarche reste non moins importante et pose les jalons des prémices d’une plus grande considération de cette épine en Afrique, les pertes post-récoltes.